Mystérieuse, verticale et contraignante, la montagne constitue depuis toujours un lieu de passage, entre territoires, entre univers sauvage et monde civilisé, entre sphères humaine et divine, qui exige une adaptation pour être franchi.
La liminalité peut ainsi permettre de mieux comprendre la complexité de la montagne, en revisitant les notions de limites, de circulations, de conflictualités et d’identités.
Pour la première fois, des historiens et des géographes s’emparent du concept anthropologique de liminalité pour en saisir toutes les déclinaisons.
En quoi l’expérience de l’entre-deux en territoire de montagne génère-t-elle de l’innovation ? Quelles en sont les conséquences à l’échelle humaine, sur les plans économique, politique et social, mais aussi sanitaire ou militaire ?
Les territoires de montagne, envisagés dans cet ouvrage comme autant de laboratoires à ciel ouvert, ont permis une approche originale par cas étudiés sur le temps long (XVIe-XXIe siècles). Le val de Suse, que l’on peut suivre au fil des siècles des barricades de 1629 à la lutte anti TGV, occupe ici une place centrale, mais il est aussi question de Vallée d’Aoste.
La Fondation Chanoux a collaboré avec l’équipe Télimep sur un projet de recherche de plus de quatre ans dont cet ouvrage est l’aboutissement. Un chapitre est entièrement consacré à notre région.
Nous vous attendons pour en discuter avec une partie des auteurs vendredi 15 février à 16h00 à la bibliothèque régionale d’Aoste.
Introduction et index
télécharger l’introduction et l’index du volume Montagne et liminalité